LE BESOIN

Cercle


Le long métrage documentaire 365 jours sous les glaces de l’Antarctique, du réalisateur Djamel Tahi, relate l’une des plus grandes aventures scientifiques et humaines jamais entreprises sur le continent antarctique. L’année géophysique internationale de 1957 (l’AGI) est l’acte de naissance de la coopération scientifique sur ce territoire de glace.

Le film offre au grand public de revivre ce moment fondateur de l’histoire de l’exploration polaire française en mêlant archives photographiques ou filmées souvent inédites, et témoignages des protagonistes. Mais, afin de plonger vraiment le spectateur au cœur de cette épopée, Terra Incognita s’est tournée vers Bullit Studio pour la création de séquences en 3D.

LA REPONSE

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Nous avons réalisé 12 séquences de reconstitution, en animation 3D, pour raconter en images les moments-clés de cette expédition, et faire ressentir au spectateur l’émotion de cette aventure périlleuse.

Traduire la vision du réalisateur

et l’expérience des témoins

Nous avons mené un travail d’échanges et de recherches à partir de documents d’époque et de témoignages, afin de reconstruire un univers qui à la fois transcrive l’identité artistique du metteur en scène et respecte la réalité documentaire. Djamel Tahi nous a laissé carte blanche pour lui proposer d’abord un storyboard, puis des séquences 3D alliant sens du détail et propositions de mise en scène axées sur l’expérience humaine hors du commun de cette épopée et la sensation d’immersion.

Plonger le spectateur au cœur

des glaces de l’Antarctique

Seul pays avec les États-Unis et l’Union soviétique à prendre le risque d’hiverner sur ces terres glaciaires inhospitalières, la France a en effet, avec la mission Charcot, réalisé l’exploit le plus ambitieux et courageux de l’AGI. Trois pionniers de la recherche scientifique sur le continent blanc ont vécu une année entière coupés du monde, enterrés sous la glace dans une baraque de 24 m2, à 2400 m d’altitude. C’est dans ce décor inimaginable que nous entraîne la reconstitution en 3D que nous avons conçue. La narration et l’esthétique de ces séquences ont pour objectif de faire ressentir le froid, le danger, l’isolement, l’atmosphère incroyable qui règne dans ces paysages, afin d’apporter au film la dimension d’émotion permettant de se projeter dans l’expérience des protagonistes.

Allier puissance d’imagination

et authenticité

Pour ces séquences immergeant le spectateur au cœur de l’action, nous avons créé un rendu qui, tout en étant réaliste, permette d’identifier les images de synthèse. Il était en effet important, pour la valeur documentaire du film, de ne pas faire passer ces scènes pour de véritables images d’époque. Dans ce souci d’authenticité, nous avons réalisé une reconstitution fidèle et riche de détails des lieux et des événements, à partir des archives et des récits des protagonistes. Les témoins ont confirmé la proximité des éléments que nous avons imaginés avec la réalité de leur incroyable aventure.